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Greenpeace mobilisée dans 20 villes pour que Petit Navire arrête le carnage

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Ce samedi 25 octobre, pour la deuxième semaine consécutive, dans plus de 20 villes de France dont Lille, les bénévoles de Greenpeace se sont mobilisés pour expliquer en images les pratiques des fournisseurs de marques de thon en boîte, comme Petit Navire.

 

Les militants de notre  groupe local de Lille ont tenu un faux stand devant l’entrée du magasin Auchan V2 pour expliquer notre opération et  faire signer des pétitions. Dans le rayon du magasin, ils ont déployé une bâche et équipé les boîtes de thon Petit Navire, ainsi que le présentoir en tête de gondole, d’autocollants « Petit Navire le bon goût du carnage »

 

« Nous avons reçu des images vidéos de lanceurs d’alerte embarqués à bord de thoniers, qui montrent sans équivoque les prises accessoires générées par cette pêche basée sur l’usage de dispositifs de concentration du poisson », explique Hélène Bourges, chargée de campagne océans à Greenpeace. « Ces images fortes et inédites ont été filmées jusqu’à l’année dernière dans l’océan Indien, à bord de bateaux qui s’arrêtent notamment aux Seychelles, où se situe la conserverie qui produit la majorité des boîtes Petit Navire. Il est important que les consommateurs sachent que leur geste d’achat a une incidence sur les pratiques en mer, et qu’ils demandent à Petit Navire d’arrêter ce carnage. »

 

 

Les DCP sont la source du problème, Petit Navire peut faire évoluer les pratiques

Plus de 250 000 personnes ont visionné les images de ce scandale qui a lieu en mer, et qui concerne 7% du volume global des prises. La capture de ces espèces (requins, raies, tortues), rejetées à la mer mortes ou mourantes, pose tout particulièrement problème car il s’agit souvent d’espèces menacées, dont certaines ont un rôle clef dans l’écosystème, comme les requins. Le dispositif de concentration du poisson (DCP) augmente le taux de ces prises accessoires de 2 à 4 fois par rapport à la pêche sans DCP. La dernière image de la vidéo montre le rejet de poissons à la mer. Il s’agit probablement de petits thons qui n’ont pas eu le temps de se reproduire. Ils sont éliminés car ils rapportent moins à la vente. Ils ont été pêchés car ils ont été attirés par les DCP. Les populations de thons tropicaux sont déjà sur le déclin : 2/3 des stocks sont surexploités ou en voie de l’être. L’intensification de la pêche, par la multiplication du nombre de DCP, est réellement préoccupante.

 

« Des solutions existent, comme la pêche à la senne- le grand filet déployé par les bateaux- sans DCP, ou la pêche à la ligne, précise Hélène Bourges. Nous avons valorisé dans notre classement  des marques qui proposent du thon pris à la ligne, et provenant de stocks qui sont encore en bonne santé, comme le thon listao. Les consommateurs peuvent faire un choix éclairé. Nous continuerons à les informer tant que Petit Navire n’entend pas  le message.»

 

Le silence assourdissant de Petit Navire

Petit Navire n’a pas donné suite aux propositions de Greenpeace pour discuter d’un engagement de ne plus s’approvisionner en thon pêché avec des DCP. Pourtant, 95% des Français sont contre les méthodes de pêche destructrices telles que celle-ci. Greenpeace continuera d’exposer les réalités des impacts de l’approvisionnement de cette marque, leader du marché, tant que cela sera nécessaire.

 

Télécharger les images de prises accessoires sur les thoniers de l’océan indien :

http://www.salledepresse.com/fr/org/greenpeace/-/event/652#playlist-652

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